Pour nous changer un peu les idées, je vous mets ce recit de voyage.
Pour oublier quelques instants l'hiver qui continue à sévir, même dans le Sud, on va se promener sous le soleil de Cadaques.
Premier départ, le groupe prend son souffle par la calade qui grimpe derrière Cadaquès, pas pour longtemps, déjà la pause déjeuner s'impose car on est redescendu au niveau de la mer et il fait tellement beau en cette fin d'année 2009. Tout le monde sort son assiette, sauf ceux qui l'on oubliée, mais pas de panique, on improvise avec ce qui tombe sous la main, on fouille au fond du sac, on se prête ce qu'on y trouve.
Mais, pourquoi cette fille arpente doucement la plage et fouille des yeux ce qui s'y trouve ?
Mes yeux se font interrogateurs : « ??? »
« Je cherche des petits bouts de bois flottés dont la forme me parle et des pierres. J'y lis des formes .... »
« C'est marrant, moi aussi j'aime bien faire ça. »
« Regard celui-ci me fait penser à la vierge et l'enfant et celui-ci, comme il est joli ... tiens, je te le donne. »
Et voilà, le contact est créé.
C'est Jacky qu'elle s'appelle. Malheureusement, on apprend qu'elle ne pourra pas toujours nous suivre, un problème aux genoux en est la cause. Mais, on se retrouve le soir et déjà elle cimente le groupe autour de la table. Quelle bonne humeur !
Et Ingrid n'est pas en reste aussi, comme fil conducteur, elle n'est pas mal non plus. On devine qu'elles sont très amies.
Les carapaces tombent, cela amène des échanges, des traits d'humour ; en bref, on s'amuse bien. Très vite, nos langues marchent aussi vite que nos jambes.
Il continue de faire très beau sur le cap de Creus, les paysages à couper le souffle ; et qu'est ce qu'il y a derrière ce tournant ??? Une autre crique et ce chemin tout empierré avec ses passages relevés pierre par pierre par les générations passées de catalans ; quel talent, quel travail !!!
On essaie d'imaginer et on reste planté. Ce qu'il y a de sûr, l'énergie qui s'en dégage nous donne des ailes, on voudrait que cela ne s'arrête jamais.
Pourtant, quatre jours, comme cela est court et intense à la fois et j'ai envie de dire cette jolie phrase qui collait si bien à nos semelles : « va ou le vent t'emporte ».
Souhaitons qu'il nous ramène un jour, peut-être ...
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