Né à Pamiers en 1845, Gabriel Fauré grandit à Foix où son père est nommé directeur à l’école normale. A l’age de 9 ans, il va à Paris pour ses études musicales. Il suit la classe de Niedermeyer (piano) pendant 11 ans. Il est nommé organiste à Saint-Sauveur de Rennes l’année suivante, poste qu’il quittera en 1870 pour gagner les orgues de Notre-Dame de Clignancourt. Fauré supplée Saint-Saëns aux orgues de la Madeleine où il sera nommé Maître de Chapelle en avril 1877.
En 1888, il présente une première version du Requiem.
À l’âge de quarante-sept ans, il est nommé inspecteur de l’enseignement musical aux Beaux-Arts.
L’année 1896 marque un tournant important dans la vie professionnelle de Fauré : il devient titulaire du grand orgue de la Madeleine et succède à Massenet à la classe de composition du Conservatoire. Fauré compte alors parmi ses élèves Charles Koechlin, Florent Schmitt, Nadia Boulanger, Ravel, Enesco, etc.
En 1898, le compositeur s’essaie le premier à une musique de scène pour Pelléas et Mélisande de Maeterlinck.
Le tournant du siècle marque la création devant 15 000 spectateurs de Prométhée, tragédie lyrique, aux Arènes de Béziers.
Alors que ses premiers troubles auditifs apparaissent, Fauré commence à collaborer comme critique musical au Figaro (1903-1921).
À la surprise de tous, le compositeur est appelé à la succession de Théodore Dubois à la direction du Conservatoire (1905-1920); Fauré entend dépoussiérer l’institution et instaurer rigueur et discipline.
Atteint d’une pneumonie, Fauré s’éteint à Paris, le 4 novembre 1924, alors qu’il achève son Quatuor à cordes.
Écrire commentaire